Clôture du projet « Tissu associatif, pour un éveil au développement local participatif ».

Les associations de Beni Abbes qui ont participé au programme dénommé « Souk Ennachtine » ont fêté la clôture de leur action ce vendredi 15 décembre. L’occasion à été donnée pour ces dizaines de participants de commémorer, collectivement, cette fin de parcours, une occasion également de se retrouver, de discuter et d’évaluer les enseignements et les acquis qui ont été obtenus par cette action. Peut-être aussi d’en imaginer les suites, les perspectives.

Deux jours de travaux ont été construits pour cela.

Suite a une présentation faite par l’association ACDC , coordinatrice du projet trois ateliers seront mis en place pour faire la rétrospective de cette actions menée entre 2010 et 2017.

Les associations participantes sont nombreuses : L’association Ouarourout avec son projet lié au patrimoine et au tourisme solidaire, l’association El Besma pour l’inclusion des personnes vivant avec handicap et son projet d’accueil d’enfant IMC, l’association Hilla Essaoura, pionnière en matière d’animation pour enfant. L’association éco-tourisme de Taghit, l’association Bayad Essad qui travail à l’émancipation de la femme par l’économique, l’association culturelle de Beni Yekhlef,, l’association El Moussem qui promeut le folklore du chant et de la musique de la région; Et bien d’autres qui chacune au cours de ce long parcours ont su rendre à la société civile locale son « mot a dire » et son envie de réaliser des exploits.

Monsieur John O’ROURKE, Chef de la délégation Européenne en Algérie a compté, en personne, faire le déplacement à Beni Abbes pour participer à cette restitution dont l’union européenne a soutenu les activités depuis son démarrage. Il a été invité a prendre la parole, il en saisira l’occasion pour encourager le travail remarquable de l’inter associatif de Beni Abbes, mais aussi de témoigner des difficultés que peuvent rencontrer les mises en place de mécanismes de démocratie participative également dans les pays les plus avancés.

Il faut dire qu’au moment ou les autorités publiques s’intéressent aux démarches inclusives et participatives dans la gestion du développement local les expériences associatives collectives telle celle qui a été mené à Beni Abbes ne peuvent qu’intéresser.

« Le développement des nations passent par celui des sociétés civiles » c’est une certitude mais pour l’ACDC l’autonomie et l’émancipation des personnes est un fondement sur lequel doivent se construire les politiques de développement.

Merci à tous pour ce travail remarquable…